Parallèlement, l'idée d'une démission du Président et d'une élection présidentielle anticipée a été avancée par plusieurs figures politiques, y compris au sein du camp présidentiel.

La dissolution est présentée comme l'ultime recours en cas d'échec des négociations pour former un gouvernement stable.

L'entourage d'Emmanuel Macron a laissé entendre que le président « prendra ses responsabilités » si la mission de Sébastien Lecornu échouait, une formule interprétée comme une menace de renvoyer les Français aux urnes.

Cependant, cette option est redoutée par de nombreux parlementaires, notamment chez Les Républicains et au sein du bloc central, qui craignent de perdre leur siège.

Sébastien Lecornu a d'ailleurs conclu de ses consultations qu'il existait « une majorité absolue à l'Assemblée nationale qui refuse la dissolution ».

Parallèlement, une autre option radicale a émergé : une élection présidentielle anticipée.

Cette idée, longtemps portée par La France insoumise, a été reprise de manière spectaculaire par Édouard Philippe.

L'ancien Premier ministre a suggéré qu'après le vote du budget, Emmanuel Macron organise son départ « ordonné » pour provoquer un nouveau scrutin présidentiel.

Cette proposition, qui équivaut à un appel à la démission, a été fermement rejetée par d'autres figures de la macronie comme Gabriel Attal et Élisabeth Borne, qui ont appelé à ne pas « fragiliser la fonction présidentielle ».