Dès l'annonce de l'Élysée, les réactions des partis d'opposition ont été virulentes et unanimes sur la stratégie à adopter. La France insoumise, le Parti communiste français, les Écologistes et le Rassemblement national ont tous promis de déposer ou de voter une motion de censure « immédiatement ». Manuel Bompard (LFI) a qualifié la nomination de « nouveau bras d’honneur aux Français », tandis que Jordan Bardella (RN) a dénoncé une « mauvaise plaisanterie » et une « honte démocratique », assurant que son parti « censurera bien sûr immédiatement cet attelage sans aucun avenir ».
Cette hostilité frontale signifie que la survie du gouvernement Lecornu II dépend entièrement de sa capacité à négocier un accord de non-censure, principalement avec le Parti socialiste. La déclaration de politique générale, attendue la semaine prochaine, sera donc un moment crucial où le Premier ministre devra convaincre les socialistes en offrant des garanties substantielles, notamment sur la réforme des retraites et l'abandon du 49.3.
Sans cet accord, le gouvernement pourrait être le plus court de l'histoire, renversé avant même d'avoir pu commencer son travail législatif.











