Les articles rapportent une défiance grandissante envers le chef de l'État, y compris parmi ses anciens alliés les plus proches. Gabriel Attal, son ancien Premier ministre et actuel secrétaire général de Renaissance, a publiquement marqué sa rupture en déclarant : « Comme beaucoup de Français, je ne comprends plus les décisions du président de la République ».

Il a dénoncé « une forme d'acharnement à vouloir garder la main » au lieu de « partager le pouvoir ».

De même, Édouard Philippe, un autre ancien Premier ministre, est allé encore plus loin en appelant à une élection présidentielle anticipée après l'adoption du budget, suggérant une démission « ordonnée » d'Emmanuel Macron.

Ces critiques internes témoignent de l'implosion du « bloc central » et de la décomposition du macronisme.

Le président est décrit comme un « colosse aux pieds d'argile », un « forcené à l’Élysée » qui s'entête dans des choix sans issue. Un auditeur cité le qualifie de « dé-constructeur » qui « essaye de faire tomber tout le monde dans sa chute ». Cette perception d'un président isolé, qui persiste à nommer un proche malgré l'opposition généralisée, alimente l'idée d'une crise de régime où la personne même du chef de l'État devient le principal point de blocage.