Son refus ou son accord de ne pas censurer le gouvernement Lecornu déterminera en grande partie la survie de l'exécutif, ce qui lui confère un pouvoir de négociation considérable. La mission principale de Sébastien Lecornu, telle que décrite dans les articles, est de « trouver un accord de non-censure avec les socialistes ». Conscient de cette position de force, le PS, dirigé par Olivier Faure, a posé des conditions claires et exigeantes. La principale revendication est la « suspension immédiate et complète de la réforme des retraites ». D'autres exigences incluent l'abandon de l'utilisation de l'article 49.3 pour le budget et la mise en place de mesures fortes pour le pouvoir d'achat. Le parti a adopté une position attentiste, déclarant qu'il se prononcera sur une motion de censure après la déclaration de politique générale du Premier ministre, prévue la semaine prochaine.
Les responsables socialistes, comme Pierre Jouvet, ont insisté sur le fait qu'il n'y avait « aucun deal » préétabli, laissant planer le suspense.
Patrick Kanner, président du groupe socialiste au Sénat, a résumé la stratégie : « arracher des victoires pour les Français ».
Sans satisfaction sur leurs demandes principales, il a prévenu que « la censure et la dissolution seront au rendez-vous ».
Cette posture place le PS au centre du jeu, capable de faire ou défaire le gouvernement en fonction des concessions que l'exécutif sera prêt à accorder.











