Les réactions ont été immédiates et sans équivoque.
Le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard, a dénoncé un « nouveau bras d'honneur aux Français d'un irresponsable ivre de son pouvoir », annonçant que son groupe déposerait « une nouvelle motion de destitution du président de la République » et censurerait « immédiatement » le gouvernement. Cette position est partagée par l'ensemble de la gauche radicale et écologiste, qui fustige « l'irresponsabilité d'Emmanuel Macron ».
À l'autre extrémité de l'échiquier politique, le Rassemblement national n'est pas en reste.
Son président, Jordan Bardella, a qualifié la situation de « mauvaise plaisanterie » et de « honte démocratique », confirmant que son parti « censurera bien sûr immédiatement cet attelage sans aucun avenir ».
Cette convergence des extrêmes dans le rejet de l'exécutif, bien que motivée par des raisons différentes, crée une pression maximale sur le nouveau gouvernement.
La menace d'une motion de destitution, bien que ses chances d'aboutir soient faibles, ajoute une dimension supplémentaire à la crise, ciblant directement la légitimité du chef de l'État lui-même et témoignant de la radicalisation du conflit politique.











