Suite à cela, les instances des Républicains et de l'UDI ont formellement acté leur non-participation au nouvel exécutif.
Samedi, LR a "claqué la porte", tout en promettant un "soutien texte par texte" au Parlement, ce qui équivaut à une non-censure mais exclut toute solidarité gouvernementale.
Les centristes de l'UDI leur ont "emboîté le pas". L'allié traditionnel d'Emmanuel Macron, le parti Horizons d'Edouard Philippe, a également pris ses distances, réservant sa participation "dans l’attente de ce que va proposer le Premier ministre pour le pays". Cette fragmentation laisse Sébastien Lecornu avec des appuis très réduits, principalement le camp présidentiel (Renaissance) et le MoDem de François Bayrou.
La base sur laquelle il comptait s'appuyer est désormais "éclatée", le laissant "plus seul que jamais" pour trouver une majorité à l'Assemblée Nationale.
Cette rupture met fin à la stratégie d'élargissement vers la droite entamée avec la nomination de Michel Barnier en septembre 2024 et illustre l'échec de la construction d'une alliance stable et durable.












