Cette déclaration souligne l'extrême précarité de sa position et la possibilité que son second passage à Matignon soit tout aussi bref que le premier.
Dans plusieurs entretiens, notamment à La Tribune Dimanche et au Parisien, Sébastien Lecornu a été très clair sur ses intentions.
Il a rappelé avoir démissionné une première fois parce que "les conditions n'étaient plus remplies" et a promis qu'il ferait de même si elles "n'étaient plus remplies à nouveau". "Je ne ferai pas n’importe quoi", a-t-il assuré, sous-entendant qu'il ne s'accrocherait pas à son poste si la formation d'un gouvernement viable et l'adoption d'un budget s'avéraient impossibles.
Cette position de fermeté est une manière de mettre la pression sur les forces politiques qu'il consulte, en leur signifiant que l'échec des négociations pourrait entraîner non seulement la chute du gouvernement mais aussi potentiellement une dissolution ou une paralysie prolongée du pays. En envisageant déjà son propre départ, il reconnaît la fragilité de sa situation et le caractère quasi-sacrificiel de sa mission. Cette posture renforce l'idée que son gouvernement pourrait n'être qu'une solution temporaire, dont la durée de vie dépendra entièrement de sa capacité à surmonter les blocages parlementaires immédiats.












