Cette absence présidentielle pourrait retarder la tenue d'un Conseil des ministres, étape pourtant indispensable à la présentation du projet de loi de finances dans les délais constitutionnels. Alors que le gouvernement est engagé dans une course contre la montre pour former une équipe et présenter le budget 2026 avant la date butoir, l'annonce de ce voyage présidentiel a surpris. Le déplacement a pour but de marquer le "soutien à la mise en oeuvre de l’accord présenté par Donald Trump pour mettre fin à la guerre à Gaza". Cependant, sa concomitance avec le jour le plus critique de l'agenda politique intérieur est perçue comme un facteur aggravant. La tenue d'un Conseil des ministres ce jour-là semble "compromise", ce qui pourrait "hypothéquer" le processus budgétaire.
Sans ce Conseil pour valider le projet de loi de finances, celui-ci ne peut être déposé à l'Assemblée nationale, rendant le respect du délai de 70 jours pour son examen parlementaire encore plus difficile. Cette situation soulève des questions sur la coordination au sommet de l'État et pourrait forcer le Premier ministre, s'il parvient à former un gouvernement à temps, à trouver des solutions alternatives ou à accepter un décalage de quelques jours, accentuant encore la pression et l'incertitude.












