La porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a finalement annoncé que les textes seraient inscrits à l'ordre du jour du Sénat après l'examen du budget, avec l'objectif que le débat soit "tranché avant la présidentielle de 2027". Cette annonce vise à rassurer les parlementaires, comme le député Olivier Falorni, qui craignaient un "enlisement" du projet face à l'opposition de la majorité sénatoriale Les Républicains. L'aspect le plus marquant de la nouvelle approche gouvernementale est la déclaration de Sébastien Lecornu. Interrogé au Sénat, il a promis que "l'ensemble des membres du gouvernement bénéficieront d'une liberté de ton, de prise de position, de liberté de parole totale sur un texte qui touche à l'intime". Cette posture inédite sur un projet de loi aussi important reconnaît la dimension personnelle et éthique du sujet, mais ouvre également la porte à une possible cacophonie au sein de l'exécutif, où les sensibilités personnelles pourraient s'exprimer publiquement et potentiellement de manière contradictoire.