Proposé par Emmanuel Macron pour succéder à Jean-Pierre Farandou, nommé ministre du Travail, Jean Castex a passé avec succès ses auditions parlementaires.
Devant les députés et sénateurs, il a exposé sa vision pour la SNCF, résumée par l'ambition de "plus de trains, mieux de trains".
Il a insisté sur la nécessité d'un "mur d'investissement" pour moderniser un réseau vieillissant et faire face aux impacts du changement climatique.
Parmi ses priorités, il a cité l'amélioration de l'infrastructure, l'arrivée de nouveaux matériels roulants, et la relance des trains de nuit, assurant que ce mode de transport "a son public". L'ancien locataire de Matignon, connu pour être un passionné de trains, a également abordé les enjeux de l'ouverture à la concurrence, affirmant que la SNCF doit "tirer son épingle du jeu" et passer d'une position "défensive" à "offensive". Il a reconnu le manque de "lisibilité" des prix des billets de TGV et s'est engagé à défendre les "lignes de desserte fine" qui irriguent les territoires. Son expérience à la tête de la RATP, où il a géré l'arrivée de la concurrence et redressé une situation sociale et opérationnelle dégradée, a été un argument clé pour convaincre les parlementaires de sa capacité à piloter la SNCF dans une période de profonde mutation.












