Estimé à 88 millions d'euros, le préjudice a provoqué une onde de choc.

La ministre de la Culture, Rachida Dati, a été interpellée à l'Assemblée nationale et au Sénat.

Elle a défendu la direction du musée en affirmant que les dispositifs de sécurité internes avaient fonctionné : "Est-ce que les alarmes ont fonctionné ?

Oui !

".

Elle a cependant reconnu un échec global ("sinon les joyaux seraient encore là") et a lancé une "enquête administrative" pour améliorer les protocoles.

Cette défense a été vivement contestée par l'opposition.

Le sénateur communiste Ian Brossat a accusé la ministre de "mentir devant la représentation nationale", citant des révélations de presse selon lesquelles un système d'alarme ne se serait pas déclenché lors de la première effraction. Face à la polémique, la présidente-directrice du Louvre, Laurence des Cars, a été auditionnée par la commission de la Culture du Sénat.

Selon Le Figaro, elle aurait présenté sa démission, refusée par Emmanuel Macron qui lui aurait demandé de "tenir bon".

Le président de la République a lui-même réagi en demandant une "accélération" des "mesures de sécurisation" en cours au Louvre. Le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, a quant à lui demandé aux préfets de "renforcer" la sécurité dans tous les musées de France.