Il a identifié trois priorités pour son action : le niveau des élèves, les inégalités sociales et scolaires, et la santé physique et psychique des élèves.
Ce diagnostic sévère intervient alors que le projet de budget pour 2026 prévoit environ 4 000 suppressions de postes d'enseignants.
Interrogé sur cette contradiction apparente, le ministre a justifié ces coupes par la baisse démographique, expliquant qu'il y a "des endroits où aujourd'hui en France, malheureusement, il n’y a plus d’enfants". Il a précisé que sans cet ajustement, la baisse du nombre d'élèves (un million en moins dans le primaire entre 2018 et 2028) aurait dû conduire à retirer "8 000 ou 9 000 postes". Il a également insisté sur l'amélioration du taux d'encadrement, affirmant qu'à la rentrée 2026, la moyenne serait de "21 enfants par classe dans le premier degré", un chiffre présenté comme historiquement bas.
M. Geffray a aussi abordé le ralentissement des recrutements d'AESH (accompagnants d'élèves en situation de handicap), l'admettant lié à des "contraintes budgétaires" mais aussi à des difficultés de "vivier" et d'"attractivité". Pour améliorer la qualité pédagogique, il a mis en avant la réforme de la formation initiale des enseignants, qui ramène les concours à bac+3, et a appelé à "changer de braquet sur la formation continue".
Ce discours alarmiste, couplé à des mesures budgétaires restrictives, place le nouveau ministre face à un défi de taille pour convaincre une communauté éducative déjà éprouvée.












