Jean-Philippe Tanguy (RN) a évoqué un risque de "désindustrialisation", tandis que le rapporteur général Philippe Juvin (LR) y a vu "un repoussoir pour les nouveaux entrepreneurs". Pour contrer cette offensive, le gouvernement a proposé sa propre mesure : une taxe sur les holdings patrimoniales détenant plus de 5 millions d'euros d'actifs, espérant en tirer un milliard d'euros.

Jugée insuffisante et facile à contourner par la gauche, cette proposition a elle-même été supprimée en commission suite à un amendement de réécriture, dans une confusion que certains qualifient d'erreur technique et d'autres de manœuvre politique. Au-delà de ces taxes sur les plus fortunés, d'autres mesures fiscales ont été vivement contestées, illustrant la reprise en main du Parlement. Les députés en commission ont ainsi rejeté la suppression de l'abattement fiscal de 10 % pour les retraités et ont limité l'impact du gel du barème de l'impôt sur le revenu en réindexant la première tranche pour protéger les ménages les plus modestes.