Au-delà de cette affaire, Gérald Darmanin a dévoilé plusieurs axes de sa future politique pénale.

Il a annoncé qu'une circulaire, entrée en vigueur le 20 octobre, systématiserait l'information des victimes sur la libération de leur agresseur, une mesure visant à "mettre la victime au centre". Dans une autre initiative remarquée, il a exprimé son souhait d'inscrire dans la loi la possibilité de recourir à la "généalogie génétique".

Cette technique, qui s'appuie sur des bases de données ADN privées à l'étranger, permettrait selon lui de résoudre une trentaine de "cold cases" actuellement au point mort. Enfin, lors d'une visite à l'École nationale de la magistrature (ENM) à Bordeaux, le ministre a affiché son intention de "diversifier les profils sociologiques des élèves", constatant qu'il n'y avait actuellement que "2% d'enfants d'ouvriers" parmi eux et qu'il y avait "sans doute des choses à réformer au ministère de la Justice".