Face à ce constat alarmant, le ministre a dû justifier des mesures budgétaires qui semblent contradictoires.

Il a défendu la suppression prévue de 4 000 postes d'enseignants dans le budget 2026 en invoquant la baisse démographique, affirmant que dans certains endroits, "il n'y a plus d'enfants". Il a néanmoins assuré que le taux moyen d'encadrement s'améliorerait pour atteindre "21 enfants par classe dans le premier degré" en 2026.

Concernant la qualité pédagogique, M. Geffray a mis en avant la réforme de la formation initiale des enseignants, qui ramènera les concours au niveau bac+3, et a appelé à "changer de braquet sur la formation continue". Un autre point de vive préoccupation est la santé mentale des élèves, une étude de l'Inserm indiquant que près d'un élève sur trois souffre de troubles anxio-dépressifs. Bien que des postes de psychologues et d'infirmières soient budgétés, le ministre a reconnu des "contraintes de vivier" et d'"attractivité" pour ces professions, avec un poste sur deux actuellement vacant.