M. Philippe a durci le ton, affirmant ne rien devoir à celui qui l'a nommé à Matignon : « Je ne lui dois rien ».
Cette prise de distance radicale est interprétée comme une tentative de se démarquer d'un président impopulaire et de ne pas se laisser distancer par d'autres prétendants comme Gabriel Attal.
Cependant, cette stratégie est jugée risquée.
Des alliés du centre, comme le député MoDem Erwan Balanant, y voient une « faute politique », tandis que les fidèles du président, tel François Patriat, sont « choqués ». La nouvelle porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a même lancé une pique à peine voilée en déclarant que « les Français n'aiment pas les traîtres ».
Cette posture semble d'ailleurs coûter à Édouard Philippe dans les sondages, où il chute à 22 % d'opinions favorables, perdant 15 points dans l'électorat macroniste.












