Ce rejet massif et personnel du chef de l'État alimente la défiance et rend toute sortie de crise extrêmement complexe.
Selon le baromètre Ifop pour le JDD, la cote de popularité du président s'est effondrée, atteignant un plancher jamais vu. Les articles décrivent un président « reclus à l’international », qui « évite désormais les Français » et dont le rejet est devenu « aussi personnel que politique ».
Cette situation explique en grande partie l'incapacité de son gouvernement à trouver des soutiens au Parlement.
L'impopularité présidentielle est devenue un argument politique majeur pour ses opposants.
Édouard Philippe, son ancien Premier ministre, justifie ses appels à la démission par le fait que le président « n’est aujourd’hui plus en capacité d’assurer la continuité de l’État ». La presse internationale, citée dans un article, est unanime, le New York Times estimant que « Macron se retrouve à nouveau acculé » tandis que The Guardian juge sa démission « inéluctable ».
Cette défiance généralisée est également mesurée par un sondage Odoxa, selon lequel 52 % des Français anticipent un échec du vote du budget et souhaitent une censure du gouvernement.
Dans ce contexte, le Premier ministre Sébastien Lecornu apparaît comme le « dernier atout du macronisme », parvenant à limiter les dégâts grâce à une image plus humble et à l'écoute.












