La taxe Zucman originale prévoit un impôt minimum de 2% sur les patrimoines dépassant 100 millions d'euros, outil productif inclus, et pourrait rapporter jusqu'à 15 milliards d'euros.
Face à une opposition farouche du gouvernement et de la droite, qui craignent une fuite des capitaux et une atteinte à l'appareil productif, le PS a proposé une version allégée.
Cette alternative, ou « taxe Zucman light », instaurerait un impôt de 3% sur les patrimoines à partir de 10 millions d'euros, tout en excluant les entreprises familiales et innovantes.
Elle rapporterait entre cinq et sept milliards d'euros.
Cependant, le gouvernement reste fermement opposé à toute mesure touchant au patrimoine professionnel.
La porte-parole Maud Bregeon a martelé : « Vous pouvez l'appeler taxe Zucman ou taxe Zucman light, à partir du moment où ça touche à l'appareil productif, [...] nous serons contre ».
Le Premier ministre Sébastien Lecornu a abondé dans le même sens devant les députés LR, insistant que « pour rien au monde, on ne doit toucher au patrimoine professionnel ». Le Rassemblement national et Les Républicains ont également rejeté les deux versions.
Le débat, repoussé à plusieurs reprises, est attendu en fin de semaine et s'annonce comme le moment de vérité pour la survie du gouvernement Lecornu.












