Le gouvernement a néanmoins fixé un calendrier prévisionnel, visant une deuxième lecture à l'Assemblée nationale en février 2026, sous réserve d'un examen préalable au Sénat en janvier.
Le parcours de ces textes, l'un consensuel sur les soins palliatifs et l'autre plus clivant sur l'aide à mourir, a été marqué par des reports successifs.
Initialement prévu en octobre au Sénat, l'examen a été décalé suite à la chute des gouvernements Bayrou puis Lecornu I.
Cette instabilité a suscité l'inquiétude des défenseurs du texte, comme le député Olivier Falorni (Les Démocrates), qui a salué le « volontarisme » du gouvernement actuel pour relancer le processus.
Il a toutefois mis en garde contre toute nouvelle tentative d'enlisement, notamment de la part de la majorité LR au Sénat, et a menacé d'en appeler au président de la République pour l'organisation d'un référendum avant l'été 2026 si le blocage persistait. Le gouvernement, par la voix de sa porte-parole Maud Bregeon et du Premier ministre Sébastien Lecornu, a réaffirmé son objectif de faire trancher ce débat « avant la présidentielle de 2027 », promettant une « liberté de parole totale » pour les ministres sur ce sujet qui « touche à l'intime ». Le nouveau ministre des Relations avec le Parlement, Laurent Panifous, a souligné que l'examen à l'Assemblée se ferait « naturellement sous réserve de son examen préalable au Sénat », tentant de rassurer sur le respect du bicamérisme dans un climat de méfiance entre les deux chambres.












