Parmi les mesures phares, le gel des pensions de retraite et de l'ensemble des prestations sociales (RSA, allocations familiales, APL) en 2026 doit dégager 3,6 milliards d'euros. Le texte prévoit aussi une nouvelle hausse des franchises médicales, un moindre remboursement des soins dentaires et une limitation de la durée des premiers arrêts maladie.

Ces propositions ont été qualifiées de « profondément injustes et inefficaces » par France Assos Santé, principale fédération d'associations de patients.

En commission des Affaires sociales, les députés ont déjà marqué leur opposition en retoquant certaines mesures, comme le gel du barème de la CSG ou la surtaxe sur les mutuelles destinée à financer la suspension des retraites. Avec plus de 1 500 amendements déposés, les débats, qui débutent dans l'hémicycle le 4 novembre, s'annoncent explosifs et mettront à l'épreuve la capacité du gouvernement à trouver des compromis sans recourir au 49.3.