Le gouvernement est pris en tenaille entre les exigences contradictoires des oppositions : la gauche, menée par le Parti socialiste, menace de déposer une motion de censure si des mesures de « justice fiscale » ne sont pas adoptées, tandis que la droite (LR) critique une « folie fiscale » et s'oppose à toute hausse d'impôts. Cette situation a conduit à la création d'un budget qualifié de « Frankenstein », fruit d'alliances de circonstance entre la gauche et l'extrême droite, qui ont voté ensemble plusieurs amendements contre l'avis du gouvernement. L'incertitude est telle que la date du vote solennel, initialement prévue le 4 novembre, a été repoussée, et l'hypothèse d'une absence de budget à la fin de l'année, qui pourrait contraindre le gouvernement à légiférer par ordonnances en vertu de l'article 47, devient un scénario crédible, bien que politiquement risqué.
La bataille pour le budget 2026 au cœur de la crise politique
La tentative du gouvernement de faire adopter le budget 2026 sans majorité absolue et sans recourir à l'article 49.3 de la Constitution a plongé l'Assemblée nationale dans une période de négociations intenses et incertaines, devenant l'épicentre de la crise politique. Dès le début de son examen, le projet de loi de finances (PLF) pour 2026 s'est heurté à une forte opposition, culminant avec le rejet de sa partie recettes en commission des finances. Ce revers initial a forcé le Premier ministre Sébastien Lecornu à adopter une posture de dialogue, qualifiant sa copie de « point de départ » et appelant à un « changement de culture parlementaire » basé sur le « compromis ». Cependant, cette nouvelle méthode met l'exécutif sur un « chemin de crête toujours plus étroit ».



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La France cherche à se doter d’un budget pour améliorer la croissance et le pouvoir d’achat des Français, tout en rétablissant les comptes publics. Pas une mince affaire puisque nos députés ont des lacunes phénoménales en économie.

C’est tout sauf une surprise, tant le gaillard travaille sur ce projet depuis des mois. Mais depuis ce jeudi soir, c’est officiel. À 31 ans, Alexandre Chopinez est candidat à la mairie de Vittel pour la deuxième fois, après une première tentative en 2014, quand il était encore étudiant.





