Son coût est estimé à 100 millions d'euros en 2026 et 1,4 milliard en 2027.
Pour financer cette « pause », le gouvernement propose de mettre à contribution les complémentaires santé via une surtaxe et les retraités via une sous-indexation de leurs pensions en 2027.
Ces pistes ont immédiatement suscité de vives critiques.
Les mutuelles dénoncent une mesure qui se répercutera sur les cotisations des assurés, tandis que les oppositions fustigent un financement qui pèse sur les retraités.
La manœuvre a surtout provoqué la colère de la majorité sénatoriale. Le président du Sénat, Gérard Larcher, a fermement averti que si l'Assemblée votait la suspension, le Sénat « rétablira la réforme des retraites », qualifiant l'abandon de cette réforme de « folie ». Cette confrontation entre les deux chambres annonce une commission mixte paritaire probablement non conclusive, complexifiant davantage le parcours législatif du budget de la Sécurité sociale et illustrant le casse-tête politique dans lequel se trouve le gouvernement.












