Cette mesure, portée par le Parti Socialiste, a provoqué une séquence politique confuse et intense au sein de l'hémicycle. Au cœur des débats sur le budget 2026, la proposition de créer un nouvel impôt sur le patrimoine, inspiré par les travaux de l'économiste Gabriel Zucman, a profondément divisé les députés. Portée par le Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, via des amendements, cette mesure visait à taxer le patrimoine considéré comme « improductif » des plus fortunés, la qualifiant de nouvel ISF. La discussion a été décrite dans un éditorial comme une « séquence hystérique de plus de deux mois ». La confusion règne quant au sort final de cette proposition, illustrant le chaos des débats : un article affirme que l'impôt a été « voté à l’Assemblée », tandis qu'un autre titre indique qu'il a été « finalement rejeté par les députés ».

Cette contradiction factuelle dans les sources souligne l'intensité et la volatilité des délibérations parlementaires. Qu'elle ait été adoptée puis annulée, ou rejetée d'emblée, la proposition a réussi à placer la question de la justice fiscale au centre de l'agenda politique, obligeant chaque parti à se positionner et révélant les lignes de fracture idéologiques qui traversent la société française sur la contribution des ultra-riches à l'effort national.