Une part significative d'entre eux exprime une perte de confiance dans le système démocratique, une tendance préoccupante à l'approche d'échéances électorales cruciales. Les chiffres cités dans un article sont éloquents : si 52 % des moins de 35 ans déclarent s'intéresser à la politique, un quart d'entre eux affirment ne plus être « fondamentalement attachés au système démocratique ». Ces jeunes générations se sentent « perdues » dans un contexte de crise généralisée.

Leur préoccupation principale, le « pouvoir d'achat », semble éclipser les enjeux politiques traditionnels, ce qui peut expliquer en partie leur détachement.

Cette tendance est lourde de conséquences pour l'avenir.

Une démocratie ne peut se maintenir sans l'adhésion de sa jeunesse.

La perte de confiance dans les institutions et les processus électoraux crée un terreau fertile pour les populismes et les extrêmes.

Un autre article évoque une « jeune génération complètement déculturée des valeurs du christianisme », suggérant un changement culturel plus large qui pourrait également influencer leur rapport au politique. Cette désaffection est un défi majeur pour l'ensemble de la classe politique, qui peine à trouver les mots et les actions pour renouer le dialogue avec une partie de la population qui se sent de plus en plus marginalisée et incomprise.