Le slogan, largement perçu comme discriminatoire et relevant d'une idéologie racialiste, avait provoqué une vive polémique.

Cependant, le tribunal a prononcé la relaxe en retenant les « exceptions de nullité » soulevées par la défense, c'est-à-dire en se basant sur des vices de procédure plutôt que sur le fond de l'affaire. L'avocat de la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme) a immédiatement réagi en exprimant son espoir que « le parquet fera rapidement appel de cette décision ». Cet événement s'inscrit dans un contexte plus large de montée des discours d'extrême droite et de débats sur les limites de la liberté d'expression. La décision judiciaire, bien que fondée sur des aspects techniques de la procédure, est perçue par certains comme un signal inquiétant de tolérance envers des propos qui flirtent avec l'incitation à la haine raciale. Elle pose la question complexe de la réponse judiciaire face à la diffusion d'idées extrémistes dans le champ politique et public.