Un article note d'ailleurs que pour le Premier ministre Attal, la situation est difficile concernant les municipales. Sur le terrain, les acteurs politiques s'organisent.

À Montpellier, le maire socialiste Michaël Delafosse prépare sa candidature à un second mandat en prônant « l'union de la gauche », mais en excluant explicitement La France Insoumise (LFI), illustrant les fractures persistantes au sein de ce camp politique.

Cette stratégie de clarification et de recherche d'alliances est typique des phases pré-électorales.

Parallèlement, une démarche plus innovante émerge à Thourotte, dans l'Oise.

Un jeune élu socialiste de 26 ans a lancé une consultation citoyenne pour demander directement aux habitants s'il doit se présenter comme candidat. Cette initiative de démocratie participative vise à recréer un lien de confiance avec les électeurs et à légitimer une éventuelle candidature par un soutien populaire direct, en dehors des appareils de parti traditionnels.

Ces deux exemples, l'un stratégique et l'autre participatif, montrent la diversité des approches dans un paysage politique local qui cherche à se réinventer face à la défiance généralisée.