Sa capacité à diriger l'action gouvernementale est mise à rude épreuve.

Nommé pour donner un nouvel élan au quinquennat, le chef du gouvernement se heurte à la réalité d'une absence de majorité absolue à l'Assemblée nationale. Un article résume succinctement la situation par la formule : « Assemblée, Municipales, tout va mal pour Attal ».

Cette affirmation est corroborée par les faits rapportés dans d'autres dépêches.

Sur le front parlementaire, son gouvernement subit des revers majeurs, comme le rejet en commission du budget de la Sécurité sociale et le vote de la suspension de la réforme des retraites. Les débats sur le budget 2026 sont décrits comme un « chaos », forçant l'exécutif à envisager un « changement de méthode » pour éviter une paralysie complète.

Cette incapacité à maîtriser l'agenda législatif affaiblit considérablement son autorité.

La pression est d'autant plus forte que la cote de confiance de son président, Emmanuel Macron, est au plus bas, privant le gouvernement d'un soutien populaire essentiel. Dans ce contexte, chaque décision devient un combat politique, et la position du Premier ministre apparaît de plus en plus précaire, pris en étau entre un parlement hostile et une opinion publique défiante.