L'interpellation a eu lieu le 26 octobre, selon une information du Parquet national antiterroriste (PNAT).

Le suspect a ensuite été mis en examen et placé en détention provisoire. Les accusations portées contre lui sont sérieuses : il est soupçonné d'« avoir été en lien avec l’Etat islamique au Khorassan, notamment par l’envoi de fonds et à des fins de traduction et de relais de la propagande de cette organisation terroriste ». L'EI-K est une branche particulièrement active et dangereuse de l'organisation État islamique, connue pour sa capacité à organiser des attentats à l'étranger.

Cette arrestation met en évidence la nature complexe et transnationale de la menace terroriste actuelle.

Elle ne repose plus seulement sur des combattants revenant de zones de conflit, mais aussi sur des réseaux de soutien logistique, financier et idéologique opérant directement sur le territoire national.

Pour les autorités françaises, cette affaire confirme la nécessité d'une vigilance constante et d'une coopération internationale pour démanteler ces filières qui contribuent à la propagande et au financement du terrorisme, menaçant ainsi la sécurité intérieure.