Le vote solennel sur le volet recettes du budget, initialement prévu pour le mardi 4 novembre, est désormais considéré comme irréalisable dans les temps. Philippe Juvin, rapporteur général du budget, a confirmé que l'Assemblée n'aura pas le temps de voter, entraînant une suspension des débats sur cette partie du texte jusqu'au 13 novembre.

Cet enlisement est perçu par certains, comme le député LFI Éric Coquerel, comme une stratégie délibérée du gouvernement qui chercherait à "jouer la montre".

Les critiques fusent de toutes parts, pointant une "mauvaise pièce de théâtre" et un "grand n'importe quoi" qui alimentent un climat d'incertitude généralisée. L'absence de consensus et la multiplication des manœuvres parlementaires mettent en péril non seulement l'adoption du budget de l'État mais aussi le début de l'examen, tout aussi crucial, du projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Cette situation inédite fragilise la position de l'exécutif et soulève des doutes quant à la capacité des institutions à fonctionner sereinement.