Cet événement législatif majeur, survenu lors des débats budgétaires, constitue un revers politique significatif pour le gouvernement qui ne soutenait pas cette mesure.

Le vote a été acquis grâce à l'adoption d'un amendement porté par le député du Rassemblement National, Jean-Philippe Tanguy, illustrant la capacité des oppositions à s'unir sur certains textes pour mettre l'exécutif en minorité.

Créé initialement sous la présidence de Nicolas Sarkozy, cet impôt avait été allégé par la suite. Sa restauration surprise témoigne de la volatilité des débats et de la perte de contrôle du gouvernement sur l'agenda parlementaire. Ce vote s'inscrit dans un contexte où plusieurs amendements, notamment sur la fiscalité des entreprises, ont été adoptés contre l'avis du gouvernement, comme le souligne l'agence de presse POLITICO. Le rétablissement de l'« exit tax » met en lumière les alliances de circonstance qui peuvent se nouer à l'Assemblée et la difficulté pour le camp présidentiel de défendre sa ligne économique.