L'exécutif peine à trouver des alliés stables, comme en témoigne la position du Parti Socialiste.
Son premier secrétaire, Olivier Faure, a répété qu'il n'y avait "aucun accord entre le gouvernement et le PS", tout en laissant entrevoir une "voie de passage étroite" si certaines de ses demandes étaient satisfaites. Cependant, la gauche a également montré son hostilité en boycottant une réunion au ministère des Relations avec le Parlement.
À l'autre extrémité de l'échiquier politique, le gouvernement fait face à une opposition frontale.
La ministre Amélie de Montchalin a qualifié La France Insoumise et le Rassemblement National d'"arnaqueurs" qui cherchent à faire "dérailler" le budget. Cette rhétorique témoigne de la polarisation extrême des débats.
Le gouvernement se retrouve pris en étau entre des oppositions qui, bien que divisées sur le fond, parviennent à s'allier ponctuellement pour le mettre en difficulté.
Cette situation de blocage permanent, où chaque camp semble camper sur ses positions, rend la recherche de compromis extrêmement ardue et alimente le sentiment d'une crise politique profonde.











