En marge de la crise budgétaire, le gouvernement a communiqué sur son action contre le harcèlement scolaire, un enjeu social majeur. Le ministre de l'Éducation nationale, Édouard Geffray, a annoncé que "plus de 600 poursuites pénales" avaient été engagées pour des faits de harcèlement scolaire entre 2022 et la fin de 2024. S'exprimant sur TF1, le ministre a précisé que cette réponse judiciaire s'accompagnait de "plus de 4 200 mesures pénales alternatives", conçues pour apporter une "sanction proportionnée et rapide". Cette annonce intervient dans un contexte où plus d'un écolier sur trois serait victime de harcèlement dès l'école primaire.
En mettant en avant ces chiffres, le gouvernement cherche à démontrer sa fermeté et l'efficacité des nouvelles mesures judiciaires mises en place pour lutter contre ce fléau.
Cette communication vise à montrer que l'action de l'exécutif ne se limite pas aux questions économiques et qu'il reste mobilisé sur des sujets de société qui préoccupent fortement les Français.
L'accent mis sur la réponse pénale marque un durcissement de la politique gouvernementale face à un phénomène dont la gravité et l'ampleur sont de plus en plus reconnues.
En résuméLe ministre de l'Éducation nationale a annoncé que plus de 600 poursuites pénales ont été engagées pour harcèlement scolaire, soulignant la volonté du gouvernement d'apporter une réponse judiciaire ferme à ce problème de société.