Plusieurs analystes et acteurs économiques soutiennent que le cœur du problème ne réside pas dans les recettes, mais dans le niveau des dépenses. Agnès Verdier-Molinié, dans une tribune, affirme ainsi : "Nous n'avons pas en France un problème de recettes, nous avons un problème de dépenses".

Cette vision critique la focalisation du débat sur la création de nouvelles taxes, comme l'impôt sur la fortune improductive, la qualifiant de "perversion fiscale". D'autres critiques ciblent des postes de dépenses spécifiques, comme la digitalisation de l'État, décrite comme un "gouffre insoutenable" en raison de son coût et de son inefficacité perçue. Le budget présenté par le gouvernement Lecornu, qui prévoit des coupes dans les subventions aux associations à hauteur d'un milliard d'euros, est un exemple concret de cette volonté de réduire les dépenses, mais il suscite de vives protestations de la part du secteur associatif. Ce débat oppose deux visions : d'un côté, une approche axée sur la réduction du train de vie de l'État pour restaurer l'attractivité du pays, et de l'autre, une défense du modèle social et du rôle des services publics, financés par l'impôt.