Cette décision marque une escalade significative face aux controverses entourant l'entreprise.
L'action gouvernementale, initiée sur instruction du Premier ministre, a été annoncée par le ministère de l'Économie et des Finances. Selon le communiqué de Bercy, la suspension durera "le temps nécessaire pour que la plateforme démontre (…) que l’ensemble de ses contenus sont en conformité avec nos lois et règlements". Cette mesure drastique fait suite à une série de scandales, notamment la découverte de poupées sexuelles à l'effigie d'enfants et la présence d'armes de catégorie A sur le site, signalée par le député Antoine Vermorel Marques. Le gouvernement a exigé un "premier point d’étape" de la part des ministres concernés dans un délai de 48 heures, soulignant l'urgence de la situation. Parallèlement à l'action de l'exécutif, une mission parlementaire a convoqué les dirigeants de l'entreprise chinoise pour le 18 novembre, ce qui témoigne d'une pression politique croissante.
Cette affaire s'inscrit dans un contexte plus large de critiques visant Shein, que ce soit pour son modèle de "fast fashion", ses pratiques commerciales ou son implantation physique controversée au sein du grand magasin parisien BHV.
La convergence des scandales et des réactions politiques a transformé la question Shein en un enjeu majeur de régulation des plateformes internationales et de protection des consommateurs.











