Cette situation de blocage témoigne d'un climat politique délétère.
Le Sénat, par la voix de son rapporteur général Jean-François Husson, a déjà exprimé sa volonté de revoir en profondeur la copie du gouvernement, annonçant un affrontement institutionnel. Plusieurs mesures spécifiques du budget alimentent la controverse.
La réduction de la prime de Noël, qui serait désormais réservée aux seuls allocataires ayant des enfants, a suscité une levée de boucliers.
Cette aide, d'un montant de 150 euros pour une personne seule, est jugée essentielle pour les plus précaires, et sa restriction est perçue comme une nouvelle attaque contre les plus fragiles.
La leader de la CFDT, Marylise Léon, a rappelé que cette prime n'est ni "de la générosité", ni "un luxe". Par ailleurs, le gouvernement envisage de supprimer l'exonération de cotisations sociales pour les apprentis, une mesure qui pourrait porter un coup d'arrêt au dynamisme de l'apprentissage observé depuis 2017.
Ce contexte exacerbe le débat sur la politique fiscale, avec des critiques virulentes dénonçant le "crétinisme fiscal des députés".











