Les députés ont demandé "de toute urgence" au ministre Sébastien Lecornu l'organisation de ce vote, reflétant une opposition farouche à un accord jugé néfaste pour l'agriculture et l'économie françaises.
Cette position est partagée par des experts comme la consultante Marine Colli, qui critique vivement la posture du président Emmanuel Macron.
Selon elle, le chef de l'État soutient "un texte dont personne ne veut en France" et fait preuve d'inconstance sur ce dossier sensible.
Elle lui reproche d'ignorer les préoccupations collectives, notamment environnementales et sociales, que soulève cet accord avec les pays d'Amérique du Sud (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay).
L'échéance d'une possible signature de l'accord d'ici la fin de l'année 2025 accentue la pression sur l'exécutif et ravive les craintes des filières agricoles, qui redoutent une concurrence déloyale de produits ne respectant pas les mêmes normes de production que celles imposées en Europe.










