Cette recommandation s'inscrit dans une réflexion plus large sur les conditions de travail, le bien-être et l'image publique des parlementaires. Pour ses partisans, une telle interdiction serait un signal de modernité et de professionnalisme, visant à promouvoir un environnement de travail plus sain et à prévenir d'éventuels dérapages liés à la consommation d'alcool, qui ont par le passé entaché la réputation de l'institution.

Cependant, la proposition a été accueillie avec scepticisme, voire hostilité, par une partie des élus.

Certains députés la qualifient de "démagogique", y voyant une mesure de façade qui ne s'attaque pas aux véritables problèmes de l'institution et qui relève d'une forme de puritanisme. Ils défendent la buvette comme un lieu de convivialité et d'échanges informels, important dans la vie parlementaire. Le débat met ainsi en opposition deux visions de l'institution : l'une, plus soucieuse de l'exemplarité et de l'image projetée à l'opinion publique, et l'autre, plus attachée aux traditions et à la liberté individuelle des élus. La controverse, bien que portant sur un sujet en apparence anecdotique, révèle des tensions sous-jacentes sur l'évolution du rôle et du comportement attendus des représentants de la nation.