L'annonce de leur sortie de prison a été un soulagement pour la France, mais les détails entourant cette libération restent flous. Plusieurs articles mettent en avant le cas de Mahdieh Esfandiari, une ressortissante iranienne de 39 ans, interpellée en France en février 2025 dans le cadre d'une enquête pour "apologie du terrorisme".

Son dossier est présenté comme étant au "cœur" des discussions pour la libération des deux Français, ce qui suggère fortement l'hypothèse d'un échange de prisonniers ou, à tout le moins, d'un geste diplomatique conditionné. Cette situation est caractéristique de ce que de nombreux analystes qualifient de "diplomatie des otages" pratiquée par Téhéran, qui consiste à utiliser la détention de ressortissants étrangers comme un levier de négociation avec les puissances occidentales. Si un tel arrangement était confirmé, il soulèverait des questions politiques et éthiques sur le prix à payer pour obtenir la libération de citoyens français, et sur les concessions faites à un régime comme celui de l'Iran. Le silence des autorités françaises sur les modalités exactes de la libération alimente les spéculations sur la nature des tractations qui se sont déroulées en coulisses.