Cette nouvelle position favorable, bien que prudente, contraste avec les réserves précédemment exprimées par la France.

Le président s'est dit « plutôt positif » sur la possibilité d'accepter le traité, citant des clauses de sauvegarde obtenues par la France comme justification de ce changement.

Cette déclaration a été perçue comme une trahison par les principaux acteurs du secteur agricole.

Le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, a vivement réagi en dénonçant un « reniement total », affirmant que le président « signe sa rupture avec l'agriculture française ». De son côté, la ministre de l'Agriculture a pris ses distances avec la position présidentielle, illustrant les dissensions au sein même du gouvernement.

Le collectif Stop-Mercosur, regroupant 46 organisations, a qualifié ce revirement d'« infondé et injustifiable ».

Les critiques portent sur les risques de concurrence déloyale pour les agriculteurs français, soumis à des normes environnementales et sanitaires plus strictes que leurs homologues sud-américains, ainsi que sur les implications écologiques de l'accord, notamment en matière de déforestation. La controverse met en lumière le conflit persistant entre les ambitions commerciales de la France et ses engagements en matière de souveraineté agricole et de protection de l'environnement.