La classe politique a réagi de manière contrastée, révélant une fracture idéologique nette. La ministre de la Culture, Rachida Dati, a fermement condamné les faits, déclarant que « la violence n'a pas sa place dans une salle de concert ».

D'autres personnalités, comme Yonathan Arfi, président du Crif, et Muriel Ouaknine-Melki de l'Organisation Juive Européenne, ont dénoncé une tentative de « semer le chaos » et ont appelé le gouvernement à prendre des « dispositions nécessaires ». L'ambassadeur d'Israël a souligné que « les Français en ont assez » de l'instrumentalisation du conflit.

À l'opposé, la députée La France Insoumise Manon Aubry a suscité la polémique en déclarant qu'elle « ne condamne pas » les incidents, une position qui a été vivement critiquée et qui met en lumière la ligne de son parti sur cette question. Cet événement et les réactions qu'il a suscitées témoignent de l'importation du conflit sur le sol français et de la difficulté pour les responsables politiques d'adopter une position unifiée.