L'impôt sur les successions est décrit comme « défaillant et inégalitaire » et nécessitant une remise à plat. Ce débat met en lumière une fracture idéologique sur la question de la richesse et de sa transmission. Pour certains députés, principalement à gauche, cette manne financière représente une opportunité de corriger les inégalités croissantes en augmentant la taxation sur les très gros héritages pour financer les services publics et la transition écologique. Ils argumentent que le système actuel favorise la reproduction des inégalités de génération en génération.

D'autres, cependant, s'opposent à toute augmentation de la pression fiscale sur les transmissions, la considérant comme une double imposition sur un patrimoine déjà taxé et un frein à l'épargne et à l'investissement. La discussion s'inscrit dans un contexte plus large de recherche de nouvelles recettes fiscales pour l'État, tout en touchant à des questions sensibles liées à la famille, à la propriété et au mérite.