Le parcours parlementaire du PLFSS 2026 s'avère être un test majeur pour l'exécutif.
La première partie du texte, consacrée aux "recettes", a été adoptée de justesse samedi 8 novembre, mais a surtout révélé un paysage politique fracturé.
Les députés socialistes ont voté pour, suite à un accord avec le gouvernement incluant la suspension de la réforme des retraites, tandis que La France insoumise (LFI) et le Rassemblement National (RN) ont voté contre. Les communistes et les écologistes, quant à eux, se sont majoritairement abstenus pour permettre la poursuite des débats.
Cette configuration souligne l'absence de majorité stable pour le gouvernement, le forçant à des négociations au cas par cas. Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a accusé LFI et le RN de faire «le jeu du pire».
L'examen du volet "dépenses", qui contient des mesures sensibles comme les franchises médicales et la suspension de la réforme des retraites, s'annonce encore plus périlleux. Le calendrier est serré, avec des centaines d'amendements encore à examiner avant la date butoir, ce qui accroît la pression sur tous les groupes politiques.
Le RN a déjà annoncé par la voix de Jean-Philippe Tanguy qu'il «votera forcément contre à la fin», confirmant son opposition de principe au budget du gouvernement.











