La séquence a mis en évidence des stratégies irréconciliables. Les socialistes ont voté en faveur de la première partie du PLFSS, assumant un compromis avec le gouvernement pour obtenir la suspension de la réforme des retraites. À l'inverse, les Insoumis ont voté contre, refusant de cautionner un budget qui prévoit, selon Manuel Bompard, «entre 12 et 15 milliards d’euros d'économies».
Les communistes et les écologistes ont, eux, opté pour une abstention majoritaire, une position médiane visant à ne pas bloquer le débat tout en marquant leurs réserves.
Cette cacophonie a été vivement commentée.
Le patron du PS, Olivier Faure, a fustigé l'attitude de LFI et du RN, affirmant qu'ils avaient fait «le jeu du pire». De son côté, LFI n'a cessé de dénoncer la posture du PS, la considérant comme une trahison.
Un article souligne que le parti de Jean-Luc Mélenchon adopte des «positionnements sans cesse plus inflexibles», allant jusqu'à utiliser des citations bibliques pour critiquer ses anciens alliés. Cette guerre de tranchées au sein de la gauche fait le jeu du gouvernement, qui peut exploiter ces divisions pour construire des majorités d'appoint et survivre politiquement malgré sa faiblesse numérique.











