Il comptait parmi ses intervenants des personnalités de premier plan comme l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin et la rapporteure spéciale de l'ONU pour les Territoires palestiniens, Francesca Albanese.
Cependant, l'événement a fait l'objet d'une intense campagne de dénigrement. La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) l'a qualifié de «foire antisioniste», accusant le Collège de France d'un «dévoiement d'une institution prestigieuse». Le fait que le colloque soit co-organisé par un institut financé par le Qatar a également été souligné par les critiques.
Face à la pression croissante, l'administrateur de l'institution a annoncé son annulation dimanche.
Le ministre de l'Enseignement supérieur a salué une «décision responsable».
Cet événement met en évidence la difficulté d'organiser un débat serein sur le conflit israélo-palestinien en France, où toute discussion est susceptible d'être taxée de partialité et de déclencher des accusations d'antisionisme ou d'antisémitisme.











