Cette mesure s'inscrivait dans un plan plus large visant à réaliser des économies, qui inclut également un projet de doublement des franchises existantes sur les boîtes de médicaments, les actes paramédicaux et les transports sanitaires.
Le débat a été particulièrement houleux, la gauche, notamment le groupe LFI-NFP, menant l'opposition.
Les opposants à cette mesure arguent qu'elle constitue une atteinte au principe de solidarité de la Sécurité sociale et qu'elle risque de créer une médecine à deux vitesses. Selon eux, l'augmentation du reste à charge, même modeste, peut dissuader les personnes les plus précaires de se soigner, entraînant un renoncement aux soins préjudiciable à la fois pour les individus et pour la santé publique à long terme. La discussion sur les franchises a également été liée par certains députés à la question de l'Aide Médicale d'État (AME), qui couvre les soins des étrangers en situation irrégulière, illustrant la politisation intense des enjeux de santé. Le rejet de cette mesure par l'Assemblée montre la difficulté pour l'exécutif de faire accepter des mesures d'économie touchant directement au portefeuille des assurés.










