Le bilan de ces affrontements est de quatre nouvelles interpellations et de trois policiers blessés. La gravité de ces événements a été soulignée par les commentaires qu'ils ont suscités. L'éditorialiste Franz-Olivier Giesbert a qualifié les incidents de la Philharmonie d'«acte anti-juif, antisémite», les comparant aux actions des «Sections d'assaut» nazies. Cette rhétorique témoigne de l'extrême tension du débat et de la facilité avec laquelle les accusations les plus graves sont employées. Ces violences physiques, couplées à des tensions dans d'autres sphères comme le monde académique avec l'annulation du colloque au Collège de France, montrent que le conflit au Proche-Orient est un facteur de division profond et potentiellement violent au sein de la société française.