Matthieu Hocque, du think tank gaulliste Millénaire, a répliqué avec un argument classique de ce courant politique : «ceux qui sont pour plus d’immigration ne sont pas ceux qui en subissent les conséquences».
Il sous-entend ainsi que l'immigration pèse principalement sur les classes populaires, tandis que ses partisans appartiendraient à des élites protégées.
Le journaliste et essayiste Franz-Olivier Giesbert a tenu des propos encore plus radicaux, déplorant que «depuis des années on laisse entrer tout le monde sans réfléchir, c’est d’une bêtise crasse». Il va jusqu'à affirmer que le «choc des civilisations» théorisé par Samuel Huntington est en train de se produire en France, liant directement l'immigration à une crise identitaire et sécuritaire profonde. Ces interventions illustrent la fracture irréductible du débat français : d'un côté, une vision qui met en avant les bénéfices économiques et les impératifs humanitaires de l'accueil ; de l'autre, un discours axé sur la perte de contrôle, la menace culturelle et l'échec de l'intégration.










