L'ancien Premier ministre Gabriel Attal propose de revisiter le projet de système universel de 2019 en y intégrant une part de capitalisation qui resterait volontaire.

Pour "amorcer la pompe", il suggère une mesure choc : l'État verserait 1 000 euros sur un fonds dédié à chaque naissance. De son côté, Édouard Philippe plaide également pour une nouvelle réforme incluant la création d'un "fonds de capitalisation à la naissance".

Ces idées, présentées comme une réponse à un "système par répartition fragilisé", s'inspirent de mesures récemment instaurées aux États-Unis ou en Allemagne.

En promouvant une rupture avec le modèle français traditionnel, ces deux potentiels candidats à la prochaine élection présidentielle utilisent ce débat technique pour se positionner politiquement, marquer leur différence et proposer une vision alternative pour l'avenir du financement des pensions.