Macron reçoit Abbas après la reconnaissance de l'État de Palestine par la France
En recevant à l'Élysée le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, Emmanuel Macron opère un tournant diplomatique significatif, cette rencontre intervenant dans le contexte de la reconnaissance par la France de l'État de Palestine. Cette initiative vise à repositionner la France comme un acteur clé dans la résolution du conflit israélo-palestinien, sur fond de tensions extrêmes à Gaza. La rencontre, prévue ce mardi à 16 heures, a pour objectif officiel de discuter de la "pleine application" de l'accord de cessez-le-feu à Gaza. Cependant, le contexte change radicalement la portée de l'événement. Un des articles précise que cette visite a lieu "après la reconnaissance par la France de l’Etat de Palestine", ce qui transforme cette entrevue en un acte politique fort. Ce geste diplomatique marque une évolution de la position française, traditionnellement alignée sur une solution à deux États mais sans franchir le pas de la reconnaissance unilatérale. Dans une région en crise, la France cherche ainsi à reprendre l'initiative et à peser sur les négociations futures, en se distinguant de ses partenaires occidentaux.



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Le gouvernement de Benyamin Netanyahou a voté lundi en faveur de la fermeture de la station de radio militaire Galei Tsahal, malgré l’opposition de la conseillère juridique du gouvernement qui craint une « ingérence politique » dans l’audiovisuel public et « atteinte à la liberté » de la presse.Galei Tsahal, fondée en 1950, est une radio généraliste réputée pour ses programmes d’information de référence, suivis pendant des décennies, même par les journalistes étrangers. Selon les derniers baromètres, c’est la troisième station la plus écoutée d’Israël avec un taux d’audience de 17,7 %.En Israël, la radio de l’armée, Tsahal, n’est pas qu’un média parmi d’autres : elle est avant tout une vraie institution pour la société entière. Ses journalistes, souvent issus du service militaire, ont incarné pendant des décennies une voix paradoxale, à la fois patriotique au regard des missions de l’armée mais aussi un contre-pouvoir critique. La radio était écoutée aussi bien dans les kibboutz gauchisants que dans les bureaux ministériels ou ceux des décideurs économiques.Mais ces dernières années, la radio a été accusée d’avoir politisé son antenne et a provoqué de vifs débats. La droite israélienne, dont Israël Katz, ministre de la Défense, est l’une des figures les plus influentes, dénonçait depuis un moment une « dérive idéologique », accusant la station de relayer des positions trop proches des milieux de gauche. La gauche, elle, y voyait l’un des derniers espaces médiatiques indépendants.Seule la station musicale Galgalatz — issue de Galei Tsahal mais dépourvue de contenu politique — continuera d’émettre. Cette antenne, centrée sur la musique et la sécurité routière, ne sera pas concernée par la mesure.Fermeture pour mars 2026« Le gouvernement a approuvé à l’unanimité la proposition du ministre de la Défense, Israël Katz, visant à fermer la station de radio militaire Galei Tsahal », avant le 1er mars 2026, a annoncé le bureau du ministre dans un communiqué. Le Premier ministre Benyamin Netanyahou avait demandé à ses ministres de soutenir la proposition de Katz, selon le texte.« Il existe depuis longtemps des propositions récurrentes pour sortir Galei Tsahal du cadre militaire, l’abolir ou la privatiser. Je dois dire que je suis ouvert à toutes ces propositions, car je crois à la concurrence », a dit Netanyahou, cité dans le communiqué.La conseillère juridique du gouvernement Gali Baharav-Miara - qui fait l’objet d’une procédure de destitution intentée par l’exécutif - a estimé que cette décision « soulève des inquiétudes quant à une possible ingérence politique dans la diffusion publique et suscite des questions concernant une atteinte à la liberté d’expression et de la presse ».Son bureau a indiqué que pour décider d’une fermeture de cette station, il faut un vote au Parlement. La décision du gouvernement « ne respecte pas les critères juridiques requis et ne peut être promue en l’état », selon un document de 34 pages préparé par le bureau. Le ministre de la Défense a justifié sa décision en expliquant que Galei Tsahal « diffuse des contenus politiques et clivants, non conformes aux valeurs » de l’armée.Le chef de l’opposition Yaïr Lapid a dénoncé sur X cette fermeture, affirmant qu’elle « fait partie de la démarche du gouvernement visant à supprimer la liberté d’expression en Israël en période électorale ». « Ils n’arrivent pas à contrôler la réalité, alors ils essaient de contrôler les esprits », a ajouté Lapid.

The American president has recruited a new ally as he says the Danish island is crucial to U.S. security.

Les autorités australiennes ont fait de nouvelles découvertes dans l'enquête et ont révélé ce lundi 22 décembre que Sajid Akram et son fils, Naveed Akram, se seraient entraînés aux armes à feu avant de commettre un attentat sur la plage de Bondy le 14 décembre dernier, causant la mort de 15 personnes.

Après l’échec des parlementaires pour arriver à un consensus sur le budget pour 2026, le gouvernement se tourne vers une loi spéciale. Une solution temporaire. Devra-t-il, dès janvier prochain, avoir recours au 49.3 ? Certains poussent pour.




