Les organisateurs de l'événement se sont félicités de son maintien. Bertrand Badie, professeur à Sciences Po, a estimé que la France vivait "une atteinte en règle des libertés académiques et de l’indépendance de la recherche". Un autre universitaire, dans une tribune, a critiqué la tentation d'annuler le colloque par le Collège de France, y voyant une forme de "'cancel culture' inversée".

La controverse illustre les pressions intenses qui s'exercent sur les institutions académiques lorsqu'elles abordent des sujets géopolitiques aussi sensibles que le conflit israélo-palestinien.

Elle met en lumière la difficulté de maintenir un espace de débat ouvert sans faire face à des accusations de partialité ou d'instrumentalisation politique.